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​​La massification du tourisme en Antarctique inquiète les scientifiques. Entre autres, le risque de voir des espèces marines envahir la biodiversité polaire. Ce phénomène entraîne des rejet accidentels de déchets, de la pollution, de collisions avec la faune ou de nuisances sonores… entre autres.

​Le tourisme représente 67% des visites des sites antarctiques, bien loin devant la recherche, 21% et la pêche, 7%. Ce bateaux transportent plus de 70 000 voyageurs provenant de 1 500 ports à travers le monde.

Ces expéditions sont facturées jusqu’à 15 000 euros, réservées à une élite. Les passagers sont selon le journaliste Guiv Anquetil “surtout de riches retraités qui viennent voir les derniers soubresauts du Vivant, que leur enfants ne verront plus. Ces voyages accélèrent cyniquement l’effondrement.”

​Il y a aussi la question des passagers clandestins, comme les moules, les balanes, les crabes et les algues sont particulièrement préoccupants. Les règles des voyagistes sont très strictes à bord des bateaux, comme le détaille Kris, mais insuffisantes concernant les coques et les eaux de ballast.

Ce “biofouling” peut survivre dans les eaux polaires et se propager facilement, menaçant ainsi la vie marine des fonds marins. Leur filtrage de l’eau modifie la chaîne alimentaire marine ainsi que la chimie de l’eau qui les entoure.

Les espèces indigènes de l’Antarctique sont fragiles car isolées depuis 30 derniers millions d’années.

Ces infos sont abordées sous la forme d’un débat dans le podcast baleine sous gravillon :

https://bit.ly/tourisme_et_vivant1_CBT

https://bit.ly/tourisme_et_vivant2_CBT

https://bit.ly/tourisme_et_vivant3_CBT

https://bit.ly/tourisme_et_vivant4_CBT

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Kris de Bardia est guide animalier dans le Parc de Bardia au Népal. Après 20 ans dans les forêts et les savanes d’Asie, il reprend son sac à dos et devient guide en Laponie, en Arctique et en Antarctique.

Adeline Lobbes est guide de brousse en Afrique de l’Est et en Afrique australe. Elle connaît entre autres le Serengeti, le Masaï Mara, le parc Kruger… comme son jardin.

Marc Mortelmans est l’hôte des Podcasts Baleine sous Gravillon. Il a travaillé 5 ans comme prof de plongée en Égypte (mer Rouge, Yucatan, Honduras, Costa Rica, Galapagos) et 6 ans comme guide d’expéditions de montagne dans les Andes.

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