Marc Mortelmans

Dans le cas de Marc, l’errance et le bourlingage sont déjà présents dans des études “louvoyantes”, interlopes (certains diront éclectiques). Marc débute par une prépa “agro” (biologie) … puis enchaîne sur l’architecture, “culture et com” (un assemblage hétéroclite d’histoire des médias, du journalisme, du concept de l’utopie de Platon à Thomas More, d’hébreu et de littérature allemande).

Cette exploration estudiantine est finalement sanctionnée par un diplôme de journalisme à l’ESJ Lille. “C’est le seul métier que je pouvais faire, celui où j’allais approfondir de nouveaux sujets tous les jours” se justifie l’intéressé. Il fallait bien entrer dans la concrétude et gagner son pain un jour…

Marc a commencé sa carrière en réalisant des séries de 26 minutes franco-allemandes pour la Cinquième : “Passe-partout” était un regard croisé : Marc promenait ses yeux français sur un thème donné en Allemagne, et une consoeur faisait de même en France.

Il a ensuite été “homme volant”, l’autre nom d’un rédacteur couteau-suisse (pages monde, France, Unes…) chez PlayBac Presse (Mon Quotidien). Marc à Terre Sauvage, VSD,  Ça m’intéresse … Bref il a vulgarisé en presse écrite, tout en posant un pied en TV/news pour Arte Info pendant 4 ans.

Puis ce fut une parenthèse enchantée de voyage et d’exploration de 10 ans : Marc plaque la routine parisienne pour devenir prof de plongée en Égypte, à Dahab puis Sharm el Sheikh dans le biblique Sinaï, en Mer Rouge.

Après avoir guidé la plupart des sites de plongée du coin, il met le cap vers un nouvel inconnu : l’Amérique latine. Marc avait deux sacs à dos à cette époque : celui du backpacker ET celui du prof de plongée. L’homme aux semelles de vent voyageait lourd … Marc a ainsi traversé l’Amérique latine à son rythme, travaillant par ci par là comme prof et guide de plongée pour financer les étapes suivantes.

Bilingue en allemand, anglais et espagnol, en plus du français maternel, Marc a toujours trouvé du travail facilement dans le tourisme : Utila dans les Bay Islands du Honduras, paradis des requins-baleines et des tarpons, Tamarindo sur la côte pacifique du Costa Rica, point de rencontre des Raies Mantas et des Baleines à bosse en pleine saison des amours, Galapagos au large de l’Équateur, que beaucoup considèrent comme la Mecque de la plongée mondiale.

Quand Marc débarque au Chili, il pense rester deux mois pour gagner quelques sous. Mais devenu traducteur puis guide d’expéditions de montagne dans les Andes, Marc restera pendant 5 ans, pour découvrir la plupart des espaces sauvages des Andes. Marc se spécialise la dernière année sur l’Ojos del Salado, le plus haut volcan actif du monde : 6893 m, et 2e sommet des Amériques derrière l’Aconcagua, 6962 m.

Rentré à Paris, Marc travaille comme réalisateur de films institutionnels aux 4 coins du monde. le COVID induit une nouvelle bifurcation. En mai 2020, il crée le podcast Baleine sous Gravillon, entièrement dédié au Vivant (et complété dès septembre 2021 par les 3 petits frères Combats (jumeau “sur le front” de BSG, Nomen qui raconte l’origine des noms du Vivant, et Petit Poisson deviendra Podcast qui s’intéresse à la vie dans l’eau).

En octobre 2022, France Culture lui propose de créer Mécaniques du Vivant. La série totalise 2 millions d’écoutes en moins d’un an.

Marc est aussi conférencier, consultant en entreprise sur les questions de biodiversité et auteur. Son premier livre, En finir avec les idées fausses sur le Vivant est programmé au printemps 2024, aux Éditions de l’atelier. L’Origine des noms du monde vivant, sera lui publié fin 2024, chez Ulmer.

Dans les cartons, des chroniques à la télévision, un spectacle de standup, une BD sur la sexualité des animaux, un jeu de cartes et un documentaire … entre autres.

Tout l’univers de BSG et de Mécaniques du Vivant :

https://baleinesousgravillon.com/liens-2