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​Apparu en Europe au 19ᵉ siècle, le tourisme est passé d’une pratique culturelle réservée à une élite à un phénomène de masse, l’hypertourisme. Ces déplacements massifs ne sont pas sans conséquences sur le Vivant.

Le tourisme est aujourd’hui le 3e secteur économique mondial après la chimie et les carburants, mais devant l’industrie alimentaire et automobile. Il équivaut à 10% du produit intérieur brut (PIB) mondial et emploie plus de 300 millions de personnes à travers le monde.

Coucou Bijou !

1,4 milliard de touristes internationaux ont voyagé en 2018, selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). D’ici 2030, ce chiffre pourrait grimper à 1,8 milliard, soit 1 humain sur 4. Après le ralentissement du au Covid, les touristes ont retrouvé la bougeotte. La tendance devrait se poursuivre à l’avenir, avec une croissance annuelle de 3 à 4 %.

​​Le tourisme émet à lui seul 8 % des gaz à effet de serre.

L’hypertourisme menace le patrimoine (Venise, Machu Picchu, Dubrovnik, etc.). il abîme aussi et surtout la planète et le Vivant :

Méharée dans la Sahara
  • Dérangement et perte de biodiversité
  • Surconsommation de ressources naturelles locales
  • Destruction des écosystèmes
  • Augmentation de l’empreinte carbone
  • Pollution (eau, air, terre)

​À mesure que le nombre de touristes enfle, de nouvelles expériences sont offertes, qui empiètent sur des espaces jusque-alors immaculés.

Les espèces sont perturbées et leurs habitats détruits par les déplacements des touristes, et par la construction de nouveaux d’hébergement.

Un tourisme véritablement durable est-il possible? Comment le distinguer du greenwashing?

Des éléments de réponse dans le débat du podcast Baleine sous Gravillon :

https://bit.ly/tourisme_et_vivant1_CBT

https://bit.ly/tourisme_et_vivant2_CBT

https://bit.ly/tourisme_et_vivant3_CBT

https://bit.ly/tourisme_et_vivant4_CBT

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Kris de Bardia est guide animalier dans le Parc de Bardia au Népal. Après 20 ans dans les forêts et les savanes d’Asie, il reprend son sac à dos et devient guide en Laponie, en Arctique et en Antarctique.

Adeline Lobbes est guide de brousse en Afrique de l’Est et en Afrique australe. Elle connaît entre autres le Serengeti, le Masaï Mara, le parc Kruger… comme son jardin.

Marc Mortelmans est l’hôte des Podcasts Baleine sous Gravillon. Il a travaillé 5 ans comme prof de plongée en Égypte (mer Rouge, Yucatan, Honduras, Costa Rica, Galapagos) et 6 ans comme guide d’expéditions de montagne dans les Andes

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