Le mutualisme est le processus selon lequel deux espèces animales différentes s’entraident pour contribuer à leur survie réciproque. Nombre de duos et partenariats célèbrent cette forme de coexistence parfois vitale au sein du règne animal. Le mutualisme, au même titre que le commensalisme et le parasitisme, font partie de ce que l’on appelle la symbiose.
S’unir pour améliorer leur condition de vie, tel est le cas du poisson-clown (Amphiprioninae) et l’anémone de mer (Actiniaria ou ortie de mer), qui cohabitent au cœur des récifs coralliens.
Une équipe symbiotique, quasi fusionnelle, fondée sur une relation gagnant-gagnant.
Dans le contexte de cette réciprocité entre le poisson-clown et l’anémone de mer, cette dernière :
👉 Jouit de la couleur vive du poisson-clown qui attire les proies qu’elle convoite.
👉 Profite de l’aspect territorial du poisson-clown qui, de par sa présence quasi permanente, éloigne certains autres poissons mangeurs de tentacules.
👉 Bénéficie de la matière fécale rejetée par le poisson-clown qui représente une nutrition pour l’anémone, contribuant ainsi à sa croissance.
Tandis que le poisson-clown 🐠 :
👉 Profite de l’hébergement proposé par les tentacules de son hôte pour s’y dissimuler et ainsi se protéger de ses propres prédateurs. Car malgré le fait que l’anémone dispose de cellules urticantes qui injectent un venin paralysant ses proies pour ensuite les consommer, le poisson-clown est a priori le seul poisson connu à pouvoir vivre parmi les tentacules de l’anémone. En effet, il est totalement immunisé contre les piqûres mortelles de l’anémone grâce à ses écailles recouvertes d’une couche de mucus.
👉 Se nourrit des restes du repas de l’anémone.
👉 Et en contrepartie offre à son hôte un service de nettoyage des parasites !
Tirer avantage de l’autre
Ce type d’interactions peuvent concerner les animaux entre eux, mais relient aussi les plantes entre-elles, ou encore les animaux aux plantes.
Les insectes pollinisateurs, comme les abeilles, les bourdons ou encore les coléoptères, se couvrent de pollen lorsqu’ils prélèvent le nectar des fleurs, qu’ils transportent alors vers d’autres fleurs, permettant ainsi à la plante hôte de procréer.
Un autre exemple qui illustre à merveille le mutualisme est celui symbolisé par l’interaction existante entre fourmis et pucerons.
Commensalisme et parasitisme
Deux autres formes de symbioses sont avérées ; le commensalisme et le parasitisme.
Contrairement au mutualisme qui satisfait les deux parties, le commensalisme est un type de liaison symbiotique qui ne satisfait les besoins que d’un des deux partenaires.
L’hôte, dans ce cas, n’est ni avantagé ni désavantagé, il est neutre.
Prenons ici pour exemple le lien qui unie les oiseaux aux arbres : l’oiseau construit son nid sur les branches de l’arbre pour y résider mais aussi se prémunir des prédateurs, sans pour autant nuire à ce dernier.
En revanche, on parle de parasitisme dès lors que la coexistence symbiotique vise à accommoder les besoins d’un seul des partenaires au détriment de l’autre.
D’un point de vue scientifique, le rôle joué par les parasites sur le monde des espèces libres serait considérable.
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