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Photo: DR

Les plantes carnivores usent de différents stratagèmes pour piéger leurs proies. Voici les principaux:

𝗟𝗲𝘀 𝗽𝗶𝗲̀𝗴𝗲𝘀 𝗮𝗰𝘁𝗶𝗳𝘀

Dionée

Les pièges actifs font référence à un mouvement effectué par la plante pour capturer une proie.

les genres suivants utilisent des pièges « actifs » :

Aldrovanda et Dionaea : pièges à mâchoires ;


Drosera, Drosophyllum : pièges à mucilage (gouttelettes collantes) dont la feuille et les poils s’enroulent autour des proies pour l’immobiliser, ce qui augmente la surface de contact entre elles et les glandes digestives de la plante. Le mouvement est généralement imperceptible à l’œil nu, sauf chez Drosera burmannii, D. sessilifolia et D. glanduligera ;


Utricularia : la proie (éventuellement un insecte ou invertébré aquatique) est aspirée par ses outres (éventuellement sous l’eau chez certaines espèces strictement aquatiques).

𝗟𝗲𝘀 𝗽𝗶𝗲̀𝗴𝗲𝘀 𝘀𝗲𝗺𝗶-𝗮𝗰𝘁𝗶𝗳𝘀

Droséra

Ils impliquent un mouvement plus lent, combiné à de la glu.

Ils sont entre-autres utilisés par les droséras, dont les feuilles sont recouvertes de poils sur lesquels perlent des gouttelettes gluantes très attractives pour les insectes.

Une fois la proie piégée par les poils gluants, la feuille s’enroule lentement sur elle-même (des heures et des jours) afin d’entamer la digestion.

Autre exemple : les pinguiculas capturent également leurs proies grâce à des surfaces collantes qui agissent comme un papier tue-mouches.

Leurs feuilles se recourbent progressivement.

𝗟𝗲𝘀 𝗽𝗶𝗲̀𝗴𝗲𝘀 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗶𝗳𝘀

Céphalotus

Ils n’impliquent aucun mouvement de la plante. Ils peuvent être constitués par des urnes, comme celles des népenthès, ou par des feuilles en forme de cornet, comme celles des sarracenias. Les proies, attirées par un nectar sucré, viennent s’y noyer. D’autres plantes présentent enfin des pièges à glu passifs qui fonctionnent comme les pièges semi-actifs, mais sans présenter le moindre mouvement, comme la grassette, une espèce qu’on trouve en France.

Les genres suivants ont des systèmes de pièges considérés comme passifs car immobiles :

Brocchinia et Catopsis : un seul piège par plante, au centre des feuilles plaquées les unes contre les autres et dans lequel les proies se noient ;


Byblis, Drosophyllum, Ibicella, Pinguicula, Roridula et Triphyophyllum : pièges à glu comme ceux des Drosera, mais démunis de mouvement. Le piège des Pinguicula est parfois dit « semi-passif », car certaines espèces replient légèrement le bord de leurs feuilles ce qui est considéré comme une adaptation pour qu’en cas de pluie leurs sucs digestifs et leur nourriture ne soient lessivés par l’eau ;


Cephalotus follicularis, Darlingtonia, Heliamphora, Nepenthes et Sarracenia : pièges à urnes, qui sont des feuilles modifiées ;


Genlisea : pièges à nasses.

Pour en savoir plus, écoutez les deux épisodes de BSG consacrés aux plantes carnivores (invité: Enzo Defer, fondateur des Dentes de la Terre):

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https://bit.ly/plantes_carnivs1_BSG

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