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TerrAnimalia
La biodiversité en jeu
Morse

Morse – Odobenus rosmarus

Ventru et moustachu, le Morse se reconnaît aussi par ses canines géantes en ivoire. Présentes chez les mâles comme chez les femelles, ces défenses ne servent pas à la recherche de nourriture dans le fond sableux et vaseux. En effet, les coquillages sont débusqués grâce aux moustaches appelées vibrisses, avant d’être aspirés ou broyés par les dents plates.

Il y a comme un os

Bien qu’il soit deuxième par la taille (2,30 à 3,6 mètres) chez les Pinnipèdes (phoques et otarie), juste derrière l'Éléphant de mer, le Morse détient un autre record. Avec une longueur de 63 cm, il possède le plus long baculum de tous les mammifères, un os présent dans le pénis. Cet os jouant un rôle dans l’accouplement est absent chez les grands herbivores et les Cétacés et chez seulement deux groupes de Primates, les Atèles et l’Être humain. Chez la femelle, il peut y avoir un os clitoridien aussi nommé “baubellum”.

Manque de place

La reproduction ainsi que la naissance des veaux, 15 mois plus tard, se déroulent autour de l’océan Arctique, sur la terre ferme ou sur la banquise. Cette dernière devient de plus en plus fine et de moins en moins répandue, forçant des regroupements de masse sur les rochers. Lorsqu’un Ours polaire déclenche un mouvement de panique dans la colonie, cela entraîne de nombreux morts par écrasement, un mâle pouvant peser entre 800 et 1800 kg.