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Renard roux – Vulpes vulpes
Rusé, malin, le Renard roux porte ces attributs jusque dans son nom. Anciennement appelé “Goupil”, il porte maintenant le prénom du héros du “Roman de Renart”, un personnage “fort en conseils”. Présent dans une large partie de l’hémisphère Nord, le Renard roux s’adapte à de nombreux habitats. Il parvient même à profiter de nos jardins citadins. On compte ainsi 25 Renards roux par m² à Londres.
Auxiliaire incompris
Accusé de voler des poules mal protégées, le Renard roux est tué en masse dans notre pays. Entre 600 000 et 1 millions d’individus sont exterminés jusque dans leurs terriers. Hors, un seul Renard consomme, chaque année, 5 000 à 6 000 campagnols. Chaque individu participe ainsi à la protection des récoltes et fait économiser 3 000 € aux agriculteurs.
Maladie ou remède ?
Le Renard est accusé de transmettre la rage, éradiquée depuis 2001 en France, ou l’échinococcose, maladie transmise aussi par les animaux domestiques, touchant 30 personnes par an. Dans le même temps, en régulant les populations de petits mammifères, le Renard limite la propagation de la maladie de Lyme transmise par les tiques.