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TerrAnimalia
La biodiversité en jeu
Dromadaire

Dromadaire – Camelus dromedarius

Véritable vaisseau du désert, le Dromadaire traverse les dunes et les zones rocailleuses, sans eau, sans nourriture et sans s’épuiser. Domestiquée depuis au moins 4 000 ans, la forme sauvage a totalement disparu. Dans le Sahara, la péninsule arabique ou en Australie, tous les Dromadaires libres sont issus du marronnage, un retour à la vie sauvage d’animaux captifs.

Le secret de la bosse

Il n’y a pas d’eau dans la bosse d’un Dromadaire, il s’agit en fait d’un paquet de graisse qui peut faire jusqu’à 100 kg. L’accumulation du gras en un seul point plutôt qu’un peu partout dans le corps, permet à l’animal d’évacuer la chaleur plus facilement. En activant son métabolisme, en cassant les molécules de gras pour produire de l’énergie, le Dromadaire peut récupérer 40 litres d’eau : on parle d’eau métabolique.

Survivre dans le désert

Le Dromadaire est adapté à la chaleur, à la sécheresse et au manque de nourriture. Sa température corporelle peut atteindre les 42°C sans conséquence néfaste, il transpire moins et économise ainsi de l’eau. Son urine est limitée en quantité et très concentrée, 2 fois plus que l’eau de mer. Il lui suffit de 4 à 5 kg de nourriture par jour, ce qui est peu pour un animal pesant 500 à 1 100 kg.