Skip to main content
TerrAnimalia
La biodiversité en jeu
Dragon bleu océans

Dragon bleu – Glaucus atlanticus

Ce petit nudibranche, une sorte de limace de mer, ne mesure pas plus de 6 cm de long. Le Dragon bleu flotte, grâce à une bulle d’air dans le ventre, juste sous la surface de l’océan à la recherche des vélelles, des porpites et des physalies qui constituent “la flottille bleue”.

Je suis ce que je mange

Les Siphonophores de “la flottille bleue” possèdent des cellules urticantes, les nématocystes. Lorsque le Dragon bleu les consomme, il collectionne une partie de ces cellules. Il les stocke aux bout de ses cérates. Le nudibranche obtient ainsi le pouvoir urticant de ses proies.

Le bleu lumière

Comme ses proies, le Dragon bleu est teinté d’azur et d’argent, un parfait camouflage parmi les scintillements entre eau et air. S’il est repéré, il est capable d’autotomie. Comme le lézard se sépare de sa queue, le Dragon bleu se sépare de ses cérates, les “tentacules" qui entourent son corps.