Skip to main content
TerrAnimalia
La biodiversité en jeu
Bénitier géant

Bénitier géant – Tridacna gigas

Coquillage titanesque, le Bénitier, ou Tridacne géant peut avoir une coquille qui approche 1,4 mètre et dessine 4 ou 5 vagues, appelées les côtes. Le manteau, c’est-à-dire le corps de l’animal, déborde de la coquille et laisse admirer ses couleurs pouvant aller du bleu au brun en passant par le vert. Il s’observe dans les eaux peu profondes de la mer Rouge et des océans Indien et Pacifique, mais aussi dans certaines églises comme celle de Saint-Sulpice à Paris, où, rempli d’eau bénite, il sert de… bénitier.

Comme une Moule à son rocher

Le Bénitier géant commence sa vie sous la forme d’une larve planctonique flottant dans l’océan. Après sa métamorphose, le jeune animal se pose sur le fond et se fixe grâce à un byssus, un ensemble de filaments adhérents à l’aspect de cheveux. Par la suite, le Bénitier adulte est maintenu par son poids. Les éponges, les algues et les coraux se développent autour de lui donnant l’impression qu’il est intégré dans le récif.

Double ration

Le corps de l’animal représente une masse de 15 à 20 kg et il fabrique une coquille qui peut dépasser les 300 kg. Au cœur du manteau, entre les deux valves de la coquille apparaissent 2 siphons, des tubes permettant les échanges d’eau. Le Bénitier géant assure ainsi sa respiration et la filtration du plancton dont il se nourrit. Cependant, les deux tiers de ses besoins énergétiques sont couverts par des algues microscopiques, des zooxanthelles, qui vivent en symbiose dans le manteau du mollusque. L’animal fournit du dioxyde de carbone que l’algue transforme en sucre grâce à l’énergie de la lumière par photosynthèse.